Déménager, emménager ... Fin d'une vie et début d'une autre [Libre !][FINI]

Je ne savais trop si je devais m’énerver ou juste rester blasé. En principe, la logique voudrait que je me dégage violemment en lui disant ses 4 vérités, du style « Vous arrivez sans dire qui vous êtes, je vous autorise à prendre des livres chez moi gentiment quand même, et vous me traitez de glandeur ? Et tout ce qui était dehors quand vous êtes arrivée, c’est les mouches qui l’ont sorti pendant que je dormais ? Et puis j’étais sorti pour ranger le bric-à-brac sur le trottoir et qu’il prenne moins de place ! Et puis je ne vous ai jamais obligé à porter les choses loures, hein ! Faudrait pas me faire passer pour un Tartuffe insensible ! »

La logique. La grande et belle logique. Malheureusement, je suis loin d’être quelqu’un de logique. En fait, je suis du genre à me cacher dès que possible, sauf quand je n’ai pas le choix. Alors seulement je montre les crocs … Là, je ne suis pas acculé, donc … Je vais encore être une vraie loque. Un chien rampant aux pieds de son maître ne ferait pas mieux, franchement … Des fois, je me dégoute vraiment. Je m’écartais de ses bras, récupérant ma main, ne souhaitant pas plus de contact physique que ça avec une étrangère. Dans le genre schizophrène changement de personnalité, elle donnait bien le change elle aussi … Un coup froide et mystérieuse genre « Vous aurez jamais qui je suis », un coup « Hey ! Salut ! Mais on t’attend, que fais-tu ? ». Bref … Surtout, ne pas chercher à comprendre.

« Eh bien, il est vrai que je pourrais retourner aider, que je devrais même, mais … Je trouvais ça assez malpoli de laisser cette nouvelle arrivante en plan alors qu’elle me saluait. Ce ne serait pas correct, ne croyez-vous pas ? »

Sur ce, je la laissais là et retournait voir Taini, dehors, tout en emportant au passage une lampe de chevet représentant une magnifique sculpture de … Glace vanille. Hum … Celui ou celle ayant acheté ça avait des goûts bizarres … Passons. Je la posais à côté des autres meubles, les rangeant bien sur le trottoir, histoire de ne pas gêner le passage plus que nécessaire. Et j’attendais les réponses de Taini que j’aurais raté suite à l’intervention de Cold.

Cela devait véritablement venir des fées car bien qu’elle ne soit guère douée –une nullité ouais-en social, elle se retrouvait ici totalement déboussolée. Elle en venait même à se demander si elle n’aurait pas mieux fait de visiter Witche’s corner à la place, ils ne pouvaient être plus étranges que cette petite troupe.

Diane, seule personne parmi celles présentes, dont l’apparition la revigorait l’abandonnait lâchement pour privilégier… Privilégier quoi d’ailleurs ? Que pouvait-il y avoir de si intéressant dans cette masure ? Quant à Prune, à peine venait-elle de la saluer qu’elle repartie à son tour pour tenir compagnie à Diane.
Etrangement, Taini sentit monter en elle un sentiment de culpabilité. Si cela se trouvait, cette dernière avait perçut le retrait et la méfiance de la métisse à la chevelure d’ébène aux reflets vermeilles et l’avait fui. Non pas que voir cette hypocrite en puissance s’éloigner attrista la brune, mais elle craignait toujours que l’on puisse voir à travers son masque de sociabilité.

Au final, seul l’O(V)NI semblait ouvert à lui offrir des réponses correctes. Malheureusement.
Mais il fallait composer avec la situation et Andrew, puisqu’il s’appelait ainsi, parut s’amuser à lui rappeler une seconde fois qu’elle s’était trompée. Le fixant, elle était prête à jurer que c’était sa manière de se venger pour l’autre fois, aussi n’en prit-elle note et écouta tout ce qu’il avait à dire.

« Je vois, donc vous emménagé ce qui explique le léger encombrement. » répondit-elle d’un sourire qui se voulait plaisant. « N… »

De nouveau, elle fut interrompu en pleine réponse et s’interrogea si ce n’était pas une coutume parmi les fées d’agir ainsi, mais au moins cela lui avait permis d’esquiver la question du brun.
Elle regarda donc qui avait eu l’impolitesse de l’interrompre, bien qu’elle lui en soit reconnaissante. Il s’agissait de la petite au cheveux roses qui tirait à présent Andrew à l’écart pour vraisemblablement lui faire des remontrances qu’elle n’écouta que d’une oreille, préférant plutôt s’ausculter.
Sa peau ruisselait de sueur, des mèches de cheveux lui collés au visage et tout ce qu’elle voulait actuellement, c’était une bonne « douche » fraîche, mais surtout, surtout s’enfuir loin d’ici. Dernière attente dont on ne lui laissa guère la possibilité puisqu’après avoir répondu d’un ton aimable, mais qui ne laissait souffrir aucune objection, le spécialiste revint vers la magicienne, attendant sans doute la fin de sa phrase. Phrase qu’elle aurait volontiers laissé inachevée.
Cependant, de ce qu’elle avait vu il n’était pas aussi mauvais qu’il en avait l’air. Après tout, ne venait-il pas, lui, avec sa taille et une musculature qui, sans être ultra développée était visible sur son torse dénudé, de laisser la petite demoiselle à la taille restreinte et à la musculature rachitique lui tordre le bras ?
Taini poussa un petit soupire, un sourire d’abandon au visage. Peut-être qu'Elwing avait raison et qu’elle ne savait vraiment pas dire non.

« Une paire de bras supplémentaire ne sera pas de trop, n’est-ce-pas ? » dit-elle un demi-sourire aux lèvres et un sourcil relevé.

Taini ramassa ses cheveux collés vers l’arrière, s’essuya le visage d’un revers de manche et s’avança enfin vers la maisonnée avant de se retourner vers Andrew.

« N’hésitez pas à me dire en quoi je peux aider précisément. »

J'hésite a entrer dans l'une des pièces ici présentes. D'abord celui-la! Il y a bien des cartons et une table de chevet.... rose, chouette! Je vais pouvoir les faire descendre et en finir a jamais. Je m'approche pour prendre cette table, cela ne peut pas être a Andili. Hein?
On m'a suivi? Je n'ai rien entendu pourtant? Elle m'espionnait? J'ai failli glisser tellement cela m'a surpris, ces presque-chuchotements m'ont fait tressaillir.

C'est vrai que je ne me suis pas présentée mais si! Je lui ai déjà dit mon nom, j'en suis absolument sure! Elle ne l'a peut-être pas entendu mais cependant.... Tant pis, je le redis:

"Je crois m'être déjà présentée, je m'appelle Diane. Re-enchantée de vous connaitre!"

Je ne suis pas vraiment a l'aise car j'ai tellement voulu faire une surprise. Je ne peux jamais faire ce que je veux mais attendez une petite seconde.... Si elle est venue alors les autres aussi. Je lâche la table et accourt vers la fenêtre. Ils vont rappliquer, c'est sur! Il faut que je descende vite et que je finis le reste. Sans souhaiter connaitre mon avis, Prune me demande si elle peut m'aider, je peux la faire descendre toute seule mais elle a l'air d'y tenir alors laissons passer. Je parcours les escaliers en compagnie de Prune, toutes les deux portant cette table très Pinky. Je dois faire vite, vite, vite! Je dois faire sortir tous ces meubles! Je me dirige dans la cuisine et prends précipitamment deux cartons, l'une sur l'autre. Je dois maintenant aller dans la direction de la porte. Oh! Je ne vois rien! Bon, mon instinct va me guider bien que je ne dois absolument pas lui faire confiance. Je marche très doucement et d'un pas assuré je m'approche de la porte. Je vois les rebords de la porte, on y est presque! Sortie! Mettons-le la! Le poids n'est rien par rapport au problème de vision! Phrase intelligente!

Taini vient dans cette direction. J'ai du mal a contrôler mon envie de partir la serrer dans mes bras. Andrew arrive aussi, il va être super fier d'avoir une maison mieux rangée alors continuons mais de la discrétion s'il vous plait! Je dois leur faire des rafraichissements.... Comment?

Les boissons pas fraiches de la cave! Je vais aller en chercher! Je pars tout de suite dans la direction qu'a prise Prune pour en ramener la dernière fois. Je souris car je me sens quand même mieux après avoir un peu aider en espérant ne pas avoir fait de gaffes. Je me déplace vers l'entrée de la cave, une assez petite porte très poussiéreuse.... Beurk! J'ouvre la porte, la poignet a du être nettoyer par Prune. Je dévale les marches, je n'ai pas de temps a perdre en peur ou hésitation ridicule. Je ne suis pas dans un film de vampires! J'ouvre le frigo au fin fond de la pièce, très sombre et encombrée d'ailleurs, pour y prendre un tas de canettes y compris pour Taini. Elle doit souffrir de chaleur la pauvre, cela va lui donner le sourire! J'en suis sure! Je souris moi-même a cette pensée et sors de cette cave lugubre pour passer au salon. Je mets une dizaine de canettes sur l'une des tables que j'ai rassemblé. Elle est rose a pois... Ouah... Quel gout.... Je souris a Prune et lui demande:

"Puis-je te demander une chose? Tu pourrais les mettre sur un plateau? Je crois qu'il reste quelques-uns dans la cuisine."

Je reviens la voir pour préciser car bien que je demande ça ne veux pas dire que je le lui ordonne. Je déteste les malentendus:

"Tu n'es pas obligée! Tu peux refuser de le faire, je comprendrai!"

Je dois reprendre mon travail. Je prends deux chaises, une a chaque bras. C'est encombrant mais c'est pour faire plus vite. Lorsque je suis arrivée dans le jardin et que j'ai lâché un grand soupir, il fait si chaud, je vois Taini mais vraiment pas loin de nous. Je ne peux plus me tenir en place..... :

"Taini!!!!!!"

Je pars en courant vers elle, comme une petite fille retrouvant un de ses proches, alors que je suis drôlement fatiguée mais l'amitié est une force, n'est-ce pas? Et Prune est dans la maison pour en prendre soin.

Cela fait qu'une semaine que je ne l'ai pas vu mais, pour moi, cela représente un mois! Oui, un mois!

Taini semble très, comment dire.... très embêtée par la chaleur. Je lui prends une main et la tire dans la maison en disant:

"Viens! Tu vas aller mieux avec une boisson presque fraiche."

Il faut quand même dire la vérité, les faux espoirs ne sont pas bons pour le moral sauf si ce sont des encouragements. Je suis complètement heureuse de pouvoir enfin lui parler. De plus, encore un peu et la maison sera prête pour recevoir de nouveaux meubles.

Invité

Prune fut légèrement déstabilisée par l'énergie que Diane dégagea, mais elle fut heureuse qu'elle lui ait enfin dit son prénom. Ah ? Elle l'avait déjà dit ? Elle ne s'en souvenait vraiment plus. Mais lorsque celle-ci alla dans la cave, et remonta avec un tas de cannettes, et qu'elle lui demanda d'aller chercher un plateau, elle alla le chercher.
- Non, ne t'en fais pas, ça me fait plaisir de rendre service aux gens.
Elle afficha donc un grand sourire en allant vers la cuisine. Arrivée là-bas, elle fut surprise qu'il y ait autant de carton. Elle n'y avait pas vraiment fait attention la première fois. Elle enjamba tant bien que mal tous les cartons et se dirigea vers les placards de la cuisine. Arriver la, ses mains allèrent automatiquement sur ses hanches. Elle regarda tous les placards, se demandant lequel ouvrir en premier, puis se décida de le faire tous l'un après l'autre. Le premier n'était pas le bon, il était rempli de verres. Le deuxième d'assiettes,... Mais au bout du cinquième, elle le trouva enfin. Elle en prit un assez grand qui pourrait contenir toutes les cannettes, et retourna dans le salon. Lorsqu'elle arriva, elle entendit deux bruits de pas ( enfin pas vraiment des pas, on aurait plutôt dit qu'ils couraient) et 30 secondes après, Diane déboula dans la pièce, tirant Taini par la main. Prune posa le plateau sur la table, et posa toutes les cannettes dessus.
- Voilà Diane, j'ai posé toutes les cannettes dessus. Je vais m'asseoir un peu, j'ai un coup de barre là.
Prune alla s'asseoir en tailleur au pied du mur, et posa sa tête contre le mur, fermant les yeux et essayant de se relaxer malgré la chaleur étouffante.

Invité

[Flemme de poster Flemme de poster flemme de poster.... Envie de poster ! //¨PAN//]
Cold le lâcha à l'instant, même s'il s'était libéré majoritairement d'elle. Et ne le retint pas, mais dans qu'elle affaire elle s'était donc mêlée ? Elle n'en savait rien, c'est juste que.. C'est juste que.... Que rien, elle avait juste des sautes d'humeurs étranges, on lui reprochait petite de changer de comportement comme l'on change de chemise... Et c'était juste, à vrai dire...
-"Oui il me semblerait, alors, faites ce que vous devez faire, je ne vous retiendrais pas plus longtemps" déclara-t-elle, quelques secondes avant de s'en aller, l'air de rien aider les autres.
Elle transporta une lourde table, sans doute le dernière, vu le petit regroupement qui s'était formé dans la rue, et qu'Andrew avait pulvérisé, elle se dit qu'elle avait encore parlé pour rien, encore une fois, et qu'elle s'était attirée des ennuis, il n'était pas prêt d'oublier ça, enfin, vous voyez une fille aux yeux roses cacher son nom, et vouloir vous tordre la colonne vertébrale, chaque matin ? Enfin... elle la souleva, devant la reposer chaque instant, car ses maigres forces ne lui permettaient pas une nouvelle fois de transporter, ce que la plus forte des personnes ne pourrait pas faire, sans l'aide d'une autre. Elle rassembla son énergie et parvint à soulever la table plusieurs secondes de suites, mais dut la reposer encore au bout d'un moment. Se souciant peu des autres qui voyaient une Di Arwonday s'acharner sur une pauvre table
-" Dites, vous avez besoin d'elle ?" demanda-t-elle à Andrew après l'avoir cherché
Si la réponse était négative, elle briserait la table en deux d'une manière ou d'une autre, ce qui la rendrait moins difficile à transporter, si la réponse était affirmative, elle resterait encore à s'entêter à la faire sortir, du moins..

Yess ! Taini a accepté de rester. Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour ma vie sociale. Si on réussit à s’entendre alors c’est que je peux TOUT faire. Rien ne me résistera plus … Haha ! Oui, bon, j’exagère, mais vous voyez le tableau, hein ? Bref, elle a accepté de rester, je dois donc lui trouver un truc à faire … Je la collerais bien au papier peint par revanche, mais ce serait gratuit et purement méchant.

« Alors, vous avez le choix ! Peinture, déblayage de meubles plus ou moins gros et de bibelots, papiers peints à refaire, nom sur la boîte au lettre à changer … »

C’est ce moment que choisit Diane, à peu près, pour sortir, l’attraper par la main et la tirer vers l’intérieur de la maison. Hum, mais elle connait tout le monde, elle ? Bref, à Taini de décider, elle avait les clés en main. J’entrepris donc – enfin – de faire ce pourquoi j’étais sorti : ranger un peu le bordel sans nom qui commençait à s’entasser. Je démontai les planches à l’intérieur d’une bibliothèque, faisant de la place pour y insérer une table de chevet qui s’y logea facilement. C’était déjà ça. Je fus contraint de casser quelques planches, mais bon … Rien de bien grave. Et puis ce n’était pas comme si nous faisions une brocante et devions tout garder en bon état. Advienne que pourra de ces meubles qui finiraient sans doute, après un passage par la benne à ordure, à la case déchets encombrants.

J’entendis soudain une voix qui semblait s’adresser à moi. Ah, c’était notre amie Rosy-sans-nom. Je me retournais pour la voir désigner une table, me demandant si j’en avais besoin. Je pris le temps d’une réflexion posée … Hum … Non, je ne croyais pas. Bon, alors allons-y.

« Pas vraiment. Mais il aurait fallu demander de l’aide plutôt que d’essayer de la porter seule, ç’aurait été plus rapide et moins fatiguant. »

Je contournais la table et me plaçait de manière à pouvoir la soulever aisément, en tous cas plus qu’elle. Commençant le mouvement, j’attendis qu’elle reprenne sa place, même si je ferais en sorte de porter le plus de poids possible.

« Vous dirigez et moi je porte, ok ? On va la mettre à côté de l’autre, dehors. »

En espérant qu’elle passe la porte, bien sûr. Enfin au pire, il resterait la porte-fenêtre du salon.

Invité

[J'étais pourtant sûre d'avoir posté...]
Taini - c'était le nom qu'avait hurlé, jusqu'ici chaque personne présente, elle devait être bien connue voir populaire- avait accepté d'aider Andrew, qui se réjouissait à l'idée. Bah ouais à cinq ça va toujours plus vite... Du moins, le jeune spécialiste avait répondu à Cold, qu'il n'en avait pas besoin, et que ce serait mieux s'il lui venait en aide. Foutaise, Cold n'avait pas besoin d'aide pour quoi que ce soit, Cold ne dépendait aucunement des autres, elle aimait tout faire par elle-même.
-"En vous posant cette question, j’espérais plutôt pouvoir la briser en deux, en d'autres termes, diviser son poids ainsi que sa masse... Et, je préfère porter plutôt que diriger, si ça ne vous dérange pas bien sûr" Déclara aimablement Cold.
Sur ces mots, elle se déplaça de manière à atteindre l'autre bout de la table, et la souleva, sans mal, car tant que l'autre partie restait à terre, elle ne devrait ressentir qu'une partie infime de son poids..... Et attendit qu'Andrew vienne soulever la table à son tour.

[message court. AM NOT INSPIRED]

[HRP : Désolée, un jour de décalage... Mais trop fatiguée hier T.T ]

Visiblement Andrew connaissait son affaire, en même temps vu le petit harem qu’il se formait –comme tout preux chevalier qui se doit-, vu comment il répondit à Taini du tac au tac concernant l’aide qu’elle pourrait apporter.
Réfléchissons…
La peinture, ou plutôt tout ce qui était graphiques, n’était absolument pas sa spécialité, loin de là. C’était tout juste si elle pouvait dessiner un canard qui ne ressemblait pas à une chèvre. Enfin, elle avait des bases, mais si elle devait faire tout un travail pour quelqu’un d’autres, de qualité donc, ce n’était pas sur elle qu’il fallait compter.
Le papier peint ? Dès qu’elle collait une feuille sur ses cahiers, Taini pouvait être sûr d’avoir quelques petites bulles bloquées entre les deux feuilles, alors du papier peint, vous imaginez ? Remarquez, cela pourrait donner un genre unique à la maison d’Andrew, mais non. Tout de même pas.
Quant à refaire le nom sur la boîte aux lettres, la métisse pourrait être prise d’une petite envie de le faire de manière à l’embêter et même sans cela, elle ne considérait pas son écriture comme étant jolie à regarder.

Ainsi le choix fut vite fait. Toutes les caractéristique purement féminines, reflétant la fragilité, la délicatesse, ce n’était décidément pas pour elle et seul l’activité de vachette (elle aurait du mal à être un bœuf…) lui convenait et, en y repensant bien, elle se dit que cela correspondait parfaitement à l’image que Taini se faisait d’elle-même –ne calculant pas ses proches, je vous laisse deviner pour els autres-.

« Oc… »

Elle fut interrompue par le cri d’amour de Diane, qui, tout en hurlant son prénom, courait vers elle un large sourire au visage.
Quelque part, en cet instant Taini remercia le ciel qu’il s’agisse de Diane, qu’elle soit habillée de couleur flashy et qu’il fasse un soleil à tuer un lézard, si cela c’était produit un soir d’hiver et qu’il eut s’agit d’une toute autre personne, Taini aurait craint pour sa vie, pensant à un psychopathe.
Mais ce n’était « que » Diane. Lors de leur première rencontre, la brune avait pu constater la légère étrangeté du personnage et ne s’en souciait désormais plus vraiment, s’étant attachée à elle. Elle regardait, d’un œil affectueux, arriver cette tornade colorée.

C’est ainsi, alors qu’elle s’était arrêtée au milieu du chemin pour demander quelques informations supplémentaires, notamment si elle devait faire la potiche en bikini qui distribuait les boissons ou bien la balourde qui transporterait les meubles et qu’elle allait répondre au jeune homme, qu’une main lui attrapa la sienne et l’entraina à l’intérieur.
Peut-être était-ce le destin qu’Andrew et elle soient toujours coupés au cours de leur conversation et qu’il n’était, finalement, pas destinés à se lier plus que ça.
A cette pensée, un sourire, presqu’un rire, illumina le visage de Taini alors qu’elle abandonnait les deux extra-terrestres au dehors pour pénétrer dans la fraîcheur de la maisonnée.

C’était chose d’ailleurs étrange, le fait que cette dernière soit aussi fraîche. Sans doute cela était-il dut à l’absence de meubles dans beaucoup de pièces ou que les fenêtres soient ouvertes, laissant filer un petit courant d’air, ou bien le mélange des deux. Dans tout les cas, le fait était là et cela fit du bien à la jeune femme qui, une fois transportée à bon port, laissa tomber ses épaules et prit une inspiration qui la rafraichit de l’intérieur.
Au même instant, Prune apparut dans la pièce. Taini l’imita lorsque celle-ci s’assit par terre, restant au côté de Diane.. Visiblement, c’était l’heure de la pause, elle se mettrait donc au travail dès que cette dernière serait fini.

« Ainsi tu habites ce quartier ? » avait fini par demander Taini à Diane qui, malgré leur discussion étoffée de la dernière fois, n’avaient échangé leurs adresses respectives.

[HS : Comment qu'on sent trop bien que mon perso est un soumis de service avec le peu de dialogue de celui-ci XDD ]

[EDIT : C'est bon Prune, encore sincèrement désolée, vraiment T.T]

Invité

Taini venait de s'asseoir à côté de Diane et l'a ignoré. Prune soupira. Apparemment, elle ne s'en était pas faite une amie. Elle se dirigea vers la porte et vit Cold ainsi qu'Andrew qui obstruait le passage avec une table. Elle se faufila entre leurs pieds et passa sous la table, pour arriver enfin sur la terrasse. Elle vit plusieurs meubles qui avait besoin d'être démonté, et se dirigea vers celui-qu'elle pensait être le plus facile à démonter, une étagère. Elle commença par enlever les planches, qu'elle casa dans les tiroirs d'une commode, et se demanda ce qu'elle pourrait bien mettre dedans, afin que cela prenne moins de place. Alors qu'elle se dirigeait vers un petit meuble qu'elle pensait pouvoir caser dedans, elle trébucha sur un petit objet posé à terre, ce qui ensuivit une grande catastrophe, et fit énormément de bruit. Elle essaya de se relever, mais son poignet lui faisait vraiment mal. *Zut, pour une fois que tout se passait bien ! Faut encore que je me fasse quelque chose ! Rah ! Quelle gourde ! Et je peux même plus me lever !*
- Heum.... Excusez-moi.... Aïe.... Vous pouvez venir m'aider ? Je crois que je me suis cassé mon poignet...
Mais sa voix était à peine audible, elle doutait que quelqu'un l'entende.
[ Excusez-moi, mais j'ai fait mon possible pour le modifier... J’espère que ça sera bon maintenant]

En entrant dans la maison, je me dirige vers les boissons réunies sur un plateau, bravo Prune! Je prends le plateau car malgré que nous, Taini et moi, ayons mangé ensemble, je ne connais pas vraiment toutes ses préférences en matière de cuisine et le tralala qui va avec. Je sais seulement qu'elle en sera ravie! Je marche vers elle d'un pas lent car j'essaie d'éviter la grande noyade de boisson! Si, si, c'est collant et ça tache!

Désormais, on peut vraiment dire que chez Andrew, il y a une ambiance très animé, une fête! Je divague la mais c'est vraiment ce que.... Mais oui! C'est une idée! Apres, il faut fêter la venue d'Andy dans le quartier et la complète restauration de la maison. Dis donc, je suis une boite a bonnes idées! Mais il faudra quand même finir le travail avant d'y songer, y a pas a dire.... Je suis une rêveuse attitrée!

Si nous ne voulons pas y passer toute la nuit, il faut s'activer pour mettre dehors tout le reste des meubles et cartons puis je l'aiderai bien pour tout mettre en pièce, une tache des plus faciles pour la gaffeuse que je suis! Il ne me resterait qu'a tomber par-ci, glisser par-la.... Je me retrouverai a l'hôpital et je n'arrêterai pas de geindre en silence.

Je viens présenter le plateau a Taini en espérant qu'elle ne sois pas déçue par le manque de diversité dans le choix des canettes. Je réponds a cette question que j'adore entendre et qui satisfait une curiosité que j'avoue, est restée depuis notre dernière rencontre:

"Oui, j'habite ce quartier. Il est très animé, n'est-ce pas? J'ai encore du mal a m'habituer mais ils sont très accueillants ici!"

J'ai affiché un sourire des plus parfait en repensant a toutes ces rencontres que j'ai faites et toutes les découvertes qui ont suivi.

Je vais m'asseoir quelques minutes avant de reprendre du service en tant que serveuse, mais sans le costume!
Je me mets a quelques centimètres de Taini. L'espace vitale, vous connaissez? Il est vrai que j'ai pensé aussi que cela peut-être l'occasion de prendre du répit, mais je ne reconnaitrai jamais ma fatigue! Je n'aime pas montrer de faiblesses, ni donner l'occasion a quelqu'un de penser a m'aider. Je ne refuse pas de l'aide mais je préfère faire le sale boulot des autres. Je crois que voir une personne encore debout redonne du courage aux autres qui l'entourent, alors il faut a tout prix dégager du karma positif!
Je veux peut-être me prouver quelque chose ou c'est probablement le fait que j'ai envie de voir le monde sourire,... même si cela doit en couter ma vie. Voila une justicière qui s'ignore! Une superwoman qui part sauver le monde avec des boissons presque fraiches en prime. Sodawoman!..... ridicule.....

J'attends de finir ma conversation, tant attendue, avec Taini et puis je distribuerai le reste pour les campeurs qui sont dehors. Cela fait si longtemps que je veux lui parler alors ils pourront attendre cinq minutes?!

Bon, alors résumons la situation. Prenant Prune pour une hypocrite, Taini avait simplement offert un de ses sourires sociaux à la jeune fée et n’avait cherché à entamer la discussion. Cette dernière s’était levée et venait de partir, laissant Taini dans le doute.
Avait-elle était transparente ou bien la pause venait-elle juste de se terminer ?
Taini ne resta pas longtemps dans le doute puisque Diane répondit à sa question durant ce même laps de temps. Bon, bin c’était de sa faute visiblement.
La brune s’empara de l’une des canettes de jus de fruit disposées sur le plateau et remercia Diane d’un sourire gratifiant.

« C’est vrai que tu es une fée, j’aurais du m’en douter. » rétorqua la brune en se moquant d’elle-même. « Oui, j’ai vu ça. Très colorée aussi. Très différent de Magician Alley de ce côté-là. » ajouta-elle en souriant à la jeune fée lorsque celle-ci lui décrivit l’ambiance du quartier.

Sa camarade partie reposer le plateau avant de s’assoir à son tour pour se reposer quelques instants. Instant durant lequel Taini en profita pour ouvrir sa canette et se désaltérer. Rafraichissante et revigorante, voila les qualités des jus.
Peut après avoir répondu à Diane, et tandis qu’elle terminait leur « pause » - Taini n’ayant pas encore travaillé, on peut difficilement dire qu’elle en fasse une-, Taini entendit un brouhaha provenant de l’extérieur. Elle y jeta vaguement un œil se disant que se devait juste être le déballage des meubles et leur déplacement dans le jardin qui devait causer ce vacarme, Diane n’ayant pas réagit au bruit. Car oui, bien qu’elles ne se connaissent que depuis quelques semaines à peine, Taini s’alignait avec les actions de Diane. Nulle en relations sociales et la jeune fée étant la seule avec qui elle s’était liée d’affection, la magicienne ne comptait pas, car ce n’était pas tout à fait le même genre de relation, cela lui accordait une marge de répit.

Voyant Diane se relever, Taini la singea. C’était l’heure, il fallait se mettre à l’ouvrage. Tirant sur son sweat, la magicienne s’auto-diagnostiqua. Elle n’avait nullement envie de s’exposer en tenue aussi dénudée, à son goût, devant les autres, mais si elle devait forcer en gardant une telle épaisseur sur le dos sous cette chaleur, elle risquait le malaise. Et quoi de mieux pour réveiller une personne dans les vapes qu’un bon jet d’eau ?
Taini déglutit. Il n’y avait pas à tergiverser, le choix état fait. Mieux valait être embarrassée et mal à l’aise plutôt qu’humiliée et rejetée telle une pariât. C’est ainsi qu’elle retira ~~enfin~~ son sweat qu’elle attacha autour de ses hanches. C’était certain, à présent elle ressemblait à Indiana Jones version féminine, à Tomb raider en somme, les attributs glamour et ravageur de la douce aventurière en moins.
Bref, elle était parée et cela la détendrait surement de se défouler ainsi.

Taini se tourna vers Diane qui s’affairait aux canettes.

« Je t’aide à emporter tout cela dehors ? » s’enquit-elle puis elle ajouta une expression avenante au visage. « Je dois aussi y retourner, qu’Andrew me dise où je dois aller pour aider. »

Cette dernière réplique était dut à la crainte qu’avait Taini de froisser sa camarade en sous-entendant que cette dernière nécessité obligatoirement une aide.

Taini a l'air d'être contente. Tant mieux! J'ai eu peur qu'elle se sente gênée ou qu'elle ait envie de s'enfuir. C'est que si nous regardons notre situation, on peut facilement nous prendre pour des fous! Quel veinard ce Andili quand même!

Je me délecte de chaque goutte du jus de framboises, il n'est pas spécialement bon mais il est très rafraichissant par rapport a la chaleur que je subis! Ça fait du bien de sentir ce froid alors que l'on brule de l'extérieur. Mon teint en porcelaine est cependant pale a toute épreuve, je le sais, je peux parfois faire penser a un vampire. A part les joues, je ne vire pas au rouge comme le ferai mon frère, qui lui, a pris ça de ma mère. Des qu'elle se met en colère, la couleur de son visage est pire que de la lave en fusion. Je souris a cette vision, un peu de nostalgie ne fait pas de mal. Je me souviens d'elle en train de me gronder pour avoir monté sur le toit de la maison, si elle connaissait la vrai raison....

Je regarde Taini et en voyant qu'elle a fini, je lui souris et me lève d'un bond:

"Allons-y! C'est a nous d'entrer en scène!"

Je sens l'enthousiasme monter en moi et je peux même dire que je pourrais soulever des montagnes si j'en vois un. Je me rends compte que, par bien des aspects, j'ai changé. Je fais plus confiance en l'avenir. Même si je ne suis pas encore reconnue dans le monde magique comme un être, une fée a part entière, j'ai tout de même des amis sur qui compter. C'est la chose la plus importante a mes yeux, Aicha serait fière de moi si elle me voyait. J'ai cru qu'en étant nouvelle, je prendrai des semaines, voire des mois avant de me trouver une place ici. J'ai eu tout faux et en moins de huit jours, j'ai eu de la visite, des rencontres étranges mais instructifs et d'autres, amusantes et promettant une amitié durable. Qui aurait cru que dans ma nouvelle vie, je me ferai acceptée sans un mot, sans cette expérience douloureuse qu'est le rejet. J'ai pris bien des années de solitude pour enfin avoir une vie, disons acceptable parmi les habitants superstitieux d'Endines. J'ai du chemin a faire avant de me faire un nom et une place dans ce monde imprévisible et, mystérieux.Je saisis maintenant la chance que j'ai d'avoir autant d'amis! Je suis tellement heureuse!

Je réponds Taini d'un sourire chaleureux et dis:

"Mais bien sur, prends la moitié, c'est mieux que de porter un plateau, il gênerait plus qu'autre chose. Les autres doivent avoir besoin de se désaltérer."

J'imagine leur tête ressemblant a de grosses tomates.... Je rêvasse un peu trop a mon gout, restons serieux! Si nous voulons avancer sans retarder les autres. J'ai laissé Taini prendre les devants pour pouvoir voir si je n'oublie pas quelque chose. Non rien. Je marche derrière elle avant de me retrouver dehors. J'annonce avec un ton enjoué:

"Hey! Qui veut boire quelque chose?"

Je cherche des yeux le reste du groupe. Andrew et Cold sont par-la, en train de s'occuper d'une table. Mais ou est donc Prune? Je commence a paniquer et a chercher des yeux.

Ou est elle? Je demande a la personne la plus proche de moi:

"Taini, tu vois Prune?"

Quelle violence … Cette table pourrait très bien resservir à quelqu’un qui la voudrait, pourquoi donc la casser dans le seul espoir de la porter seule ? J’avais du mal à comprendre. Mais … Bon, eh bien soit. Si la miss préférait porter sans diriger, je n’allais pas me risquer à la contredire encore … Même si j’essayais quand même de supporter le maximum du poids. Je vis Prune passer sous la table pour sortir. Il aurait été aussi simple d’utiliser l’une des nombreuses autres ouvertures de la maison, mais bon … OK. Chacun ses goûts. Et puis elle pouvait se le permettre, toute fine qu’elle était, sans doute souhaitait-elle en profiter.

Nous venions de sortir avec cold quand un grand fracas retentit. Immédiatement, aux aguets, je m’apprête à partir dans la direction quand Diane et Taini ressortent. La faute au bruit ou à autre chose ? Vu les boissons, je penche pour l’autre chose, mais Diane a la bonne idée de demander où est Prune … Je pose la table et n’attendant pas, me précipite vers le tas de bazar plus loin d’où sort une petite voix. Soupirant de soulagement –elle n’est pas morte !- je m’approche plus avant, observant les environs. Elle a dû trébucher là, tomber ici … Elle se tenait le poignet. Prudemment je la rejoignis. Inutile de faire deux blessés … Je m’accroupis à côté d’elle, prenant délicatement son poignet pour en tâter l’allure. Elle grimace. Aïe, on est loin de la crampe de Cold, là … Je m’adresse, d’une voix portant un peu plus loin que celle de Prune, aux autres personnes.

« Dites, quelqu’un connait le numéro d’un médecin, ou bien des sorts de soins ? Je crois que son poignet est cassé. »

[hrp : Sorry, pas la foi ^^’ Je me rattrape la prochaine fois, promis !]

Invité

Cold soulevait la grosse table, sans trop de peine, la table était lourde, mais le poids ne la pulvériserait pas pour autant, avant de la poser vers l’extérieur.. Quand un bruit soudain retentit, je comprends, jamais de moment de calme ici... Mais c'est quoi encore ce délire ? Me serais-je installée dans une asile de fous ? Bah en tout cas, que je brise la table ou pas, elles se font toujours pulvériser alors O.O à coup de pelle sans doute.... Passons passons, un bruit soudain retenti, entraînant l'attention des deux jeunes personnes, avant que Mlle Brown n'arrive avec (...)Avec qui déjà ? ah oui, elle est arrivé avec Taini ! Avec quelques boissons en prime, Cold pouvait très bien se passer de l'eau pour l'instant mais, elle ne refusa pas une si charmante attention, remerciant silencieusement les deux jeunes femmes... Qui s'intéressèrent aussitôt à Prune, ah oui, c'était la seule personne qui était disons à l'écart, elle pouvait être par conséquent, la seule cause [ à moins que Fenrir ne soit aussi fou que son propriétaire] de ce bruit.. Elle se précipita alors vers ce bazar, vraiment bazardeux ( ça veux rien dire mais bon.. ). Le bras de Prune était enflé, oulah, il sagissait vraiment d'une foulure là.. Tandis qu'Andrew se précipitait, demandant de l'aide..
-"Laisse-moi faire...." Interrompit-t-elle sérieuse " à moins que quelqu'un ne sache guérir avec des sorts. Nous n'avons pas besoin de médecin, il est à l'autre coté de l'île, nous n'aurons pas le temps d'y aller, la blessure s'aggravera... De plus que les anti-inflammatoires, comprimés et autres médicaments sont l'une des principales causes du diabète... Le mieux c'est de poser des glaçons, sans contact direct avec la peau bien sûr et lui laisser une journée de repos.." Déclara-t-elle, aidant Prune -qui était mal à l'aise de dormir sur des débris- à se relever "Allez chercher des glaçons et une serviette"

A la question de Diane, Taini regarda autour d’elle et nia de la tête puis tout se passa très vite, trop peut-être. Les magiciens étaient actifs, certes, mais ici le repos n’était qu’une utopie destinée à nous pousser vers l’avant.
Andrew courut en direction d’un gémissement faible, plus par retenue qu’autre chose et demanda si quelqu’un ici connaissait des sorts de soins. Taini en connaissait bien un, mais… Il ne soignait que les blessures externes… Si seulement elle avait fabriqué son baume ou appris d’autres sorts de soins. Enfin, ce n’était guère comme si elle était utile puisque la fée bonbon, sa couleur de cheveux y faisait tellement penser, s’avança à son tour et…
Et là Taini ne put se retenir de souffler devant de pareilles inepties. Depuis quand le diabète étaient causés par des soins ? Des soins aliens comme Andrew pouvait en avoir peut-être, sauf qu’il ne semblait plus rien avoir de bien important qui en provienne – si ce n’était son loup, son arme et lui-même, mais Diane était humaine et donc ne posséderait surement pas de médicaments dont le contenu échappait à Taini.
Sa mère lui avait enseigné des bases de soins aux plantes, et ayant toujours été attentive aux cours de biologie, l’origine du diabète était tout, sauf due à la médication. Ou tout du moins sûrement pas celle énoncée par Cold.

Ainsi la métisse ne voyait en la jeune fille qu’une enfant cherchant à se faire remarqué en déblatérant des inepties qu’un personne n’ayant pas de connaissance médicale croirait volontiers.

S’avançant à son tour d’un pas sûr, le cœur battant la chamade d’agir de manière aussi ostentatoire à son goût, Taini s’agenouilla à côté de Prune après avoir demandé poliment à Cold de se décaler. Son ton était peut-être calme, mais son regard interdisait toute négation de sa part. Elle avait beau être renfermée, Taini n’en restait pas moins la future Chaman de son village et voir une personne qui n’y connaissait rien soigner une autre, ça l’effrayait plus que de devoir agir.

« Je peux tâter ton poignet ? » demanda-t-elle d’une voix douce, comme une infirmière quand on a très mal et qu’elle cherche à nous réconforter. « Ca me sera plus pratique pour plus tard. » ajouta-t-elle.

N’attendant pas la réponse de Prune, elle se tourna vers Cold…

« Les glaçons et la serviette sont une bonne idée, ça évitera que son poignet enfle et me permettra de la manipuler sans qu’elle souffre trop. Tu peux t’en occuper ? »

… Puis Diane.

« Ta maison est-elle loin ? » s’enquit Taini, ne connaissant que peu le quartier et encore moins où pouvait se trouver la maison de Diane. « Les baumes seraient inutile et je ne peux soigner que les blessures externes, soupira-t-elle ayant largement préféré que la demoiselle se coupe ou se brûle plutôt que ça. J’aurais besoin d’antidouleur, assez pour qu’elle n’ait plus trop mal avant d’aller en chercher à la pharmacie ; il me faut aussi lui maintenir le poignet en place, si tu avais des bandages… »

Elle s’interrompit pour fixer Andrew.

« Ce sont bien les affaires de l’habitante précédentes que vous videz ? Elle avait une pharmacie ? » interrogea la brune pleine d’espoir, cela ferait un gain de temps énorme pour Prune.

Retournant son attention sur Prune, elle lui sourit rassurante, attendant sa réponse concernant son poignet.
Sûr que ce qu’elle ferait ne serait pas au niveau d’Elwing et puis, cette dernière devait certainement connaitre des sorts à ce sujet. Mais elle n’était pas là et Taini ferait donc sans et soignerait donc Prune à la mode indienne et non à la magicienne. Tant pis, mais c’était comme ça.

Invité

Alors qu'Andrew tâtait son poignet, Prune ne put s'empêcher de grimacer, et elle arrivait à peine à retenir un petit cri. Alors qu'il demandait si quelqu'un connaissait quelque chose pour soigner sa blessure, elle essaya de bouger légèrement son poignet mais y arriva à peine. Elle ne put retenir un petit cri. Cold arriva ensuite, disant qu'il ne fallait pas lui donner des médicaments, car cela pouvait être source de diabète, et demanda à ce qu'on aille chercher des glaçons. Elle la releva, alors que Taini arrivait à son tour, et lui demandait l'autorisation de tâter son pignet. Elle demanda ensuite à Diane si sa maison était loin. Elle pouvait peut-être indiquer que la sienne n'était pas loin non plus, à moins que Diane préfère qu'on aille chez elle.
- Taini, tu peux tâter mon poignet, mais est-ce que tu peux faire attention s'il-te-plait ? Il me fait vraiment très mal, et sur une échelle de 0 à 10 je le placerai à 7; si sa peut vous aider. Au fait, merci Cold de m'avoir aidé à me relever, mais je ne veux pas gêner tout le monde. Déjà que ça me gêne que vous soyez tous autour de moi..... Si je peux vous aider à faire quoi que ce soit, n'hésitez pas à me le dire hein....
Elle essaya ensuite de sourire, même si le malaise grandissait au fond d'elle. Elle n'aimait pas être le centre de l'attention des gens. Peut-être que si elle causait le moins de problème possible, les autres lui mettrait une atèle, et la laisserait ensuite rentrer chez elle, afin qu'elle puisse se reposer.

[ HRP : J'essaye de retransmettre ce que j'ai ressenti lorsque je me suis cassé le poignet. J'éspère que c'est bien.]

Mon taux d'inquiet-attitude s'élève au plus haut point et je réfléchis longuement sur la méthode la plus rapide et la plus efficace pour la soigner. D'abord, on est dans une maison en phase de déménagement, il doit y avoir une boite a pharmacie quelque part mais ou? Je ne sais pas. Il y a aussi chez moi, en estimant le trajet que j'ai effectué ce matin, il a fallu 30 minutes pour arriver ici, de plus, j'ai flane dans les rues. Je voudrais voler mais.... J'ai honte mais je ne sais toujours pas comment activer mes ailes!. Cela aurait été plus rapide et plus pratique mais il y'a toujours un mais..... J'y repense, j'ai un bandage élastique en forme de gant dans mon sac. Vous me direz comment mais il y a une bonne raison a cela et ce n'est pas bizarre du tout. Au lycée, je fais parti du club d'escrime et de boxe..... Vous suivez? Alors, j'ai parfois très mal au poignet ou au bras. Je le prends avec moi au cas ou j'ai trop sollicité mes mains surtout le bras droit. En plus que s'entrainer a la magie n'est pas de tout repos.

Je réponds a Taini mais une demi-heure, c'est long quand même:

"Ma maison est a 30 minutes d'ici. J'ai quelque chose qui pourrait aider. Je le prends de mon sac."

A ces mots, je suis partie dans la maison. Il y a moins de choses qui encombrent les salles mais cela reste toujours aussi gênant pour trouver de la place. Mon sac se trouve sur l'une des tables rangées du salon, je cherche frénétiquement dans les tas d'affaires restées dans la besace depuis mon propre déménagement. Je ne suis pas une fervente admiratrice du rangement... Je n'en suis pas spécialement fière! J'ai trouvé le bandage en forme de gant. Je me dis que ce serait bien si... des glaçons pourrait soulager la douleur! On n'en a pas, pas a ma connaissance.... Les boissons! J'ai emporté les canettes avec moi, ils ne sont pas très froids mais cela devrait faire l'affaire.
J'accours vers le petit groupe qui autour Prune.

"Désolé, je n'ai que cela mais ça peut la faire tenir en place le temps que l'on trouve un moyen de le soigner. On peut aussi utiliser les canettes pour faire oublier la douleur sauf si Andrew a des glaçons."

Je jette un regard genre ' C'est a toi d'assurer car si elle crie de douleur,....'
Je tends le gant en question ainsi que la canette a Taini. J'y pense... Elwing est médecin, je connais un médecin! Il faut l'appeler! Je dois d'abord connaitre l'opinion de Prune, tout de même, c'est elle la blessée:

"J'ai le numéro d'un médecin. Je l'appelle? Tu veux Prune?"

Je vais voir l'avis de Prune. Le portable a la main, je reverrai peut-être Elwing, ou pas? Je ne dois pas trop espérer ou sinon la déception sera plus grande.

Invité

Sur les paroles de métisse, Cold se dirigea vers la cuisine - du moins la pièce empruntée par Diane précédemment. Ce milieu macabre, où trônent des morceaux de granite, et où les débris de tables livrent bataille, ne peut pas vraiment être appelé 'cuisine'- qui était dans un état piteux, le déménagement en était sûrement la cause, surtout du fait que des nappes roses décorées de dentelles et de noeud se tortillaient dans des sacs poubelles. Elle s'empara d'une serviette propre sauvée par le massacre -Ouais ouais, je philosophie trop et alors ? - et passa sa main dans le réfrigérateur vide, il n'y avait rien, comme l'a dit Diane. Elle descendit à la cave et déposa dans la serviette quelques morceaux de glaces libérés de l'emprise du 'frigo' rempli. Elle accourut ensuite vers le jardin, près de l'endroit où Prune s'était blessée, elle ramena la serviette qu'elle posa délicatement sur la main - ou plutôt le poignet- de Prune - qui d'ailleurs avait sérieusement commencé à enfler- où Diane avait déjà déposé un bandage-gant.
-"Dit, tu n'a pas trop mal ?"
[Non non, Prune, tu n'a pas intêret à rappeller à Taini' la **** idiotie que j'ai dit heins x') ]
[j'ai Edit pour mettre les couleurs, rien de plus *-* ]

Invité

Diane avait proposé d'appeler un médecin. Prune lui en serait reconnaissante, mais elle ne voulait pas gêner surtout pas.

- Diane, je veux bien que tu appelles le médecin, mais je ne veux pas gêner surtout !!

Elle vit soudain Cold rentrer dans la maison, et revenir quelques instants plus tard, avec une serviette. Elle lui appliqua la serviette par-dessus le bandage-gant de Diane. Elle lui demanda si elle n'avait pas trop mal. Prune sourit. C'était la première personne qui avait été aimable avec elle, et qui lui avait expliqué comment se servir d'un ordinateur portable -bien qu'elle n'ai toujours pas pu l'acheter.

- Non, non c'est bon. Mais je ne veux pas déranger !

Prune a l'air d'être quelque peu embarrassée... Je comprends cette réaction, c'est exactement ce que je fais lorsque tout d'un coup, trop de personnes s'inquiète pour moi alors que je n'en ai pas l'habitude. Pour elle, cela doit être du a sa gentillesse. Je lui dis pour la rassurer:

"Mais tu ne nous gênes pas du tout. C'est tout naturel d'aider une amie!"

Peut-être suis-je aller trop loin en l'appelant amie. Elle va penser maintenant que je suis une dépressive seule et incomprise, dingue des canettes...

J'ouvre mon nouveau portable. A quoi sert un portable alors s'il est fermé vous me direz? A rien justement, a rien du tout! C'est que je suis tellement tête en l'air que j'oublie parfois de l'ouvrir ou pire.... de le recharger! Ouf, il s'ouvre.....
Il est mauve et a écran tactile avec une petite framboise et une miniature d'une fée violette qui pend sur le coté. Le fond d'écran est moi dans les bras d'Aicha avec derrière, mes parents se tenant l'un a l'autre. A chaque fois que je contemple cette photo, j'ai les larmes aux yeux. Je n'en ai pas vraiment mais les souvenirs surgissent toujours a la vue de cette image. Elle a été prise le jour de mon départ d'Endines pour Teenage Island, un moment très émouvant je présume..... Je ne suis pas insensible! C'est juste que je ne suis pas habituée a tous ces sentiments.

J'ouvre mon répertoire, je cherche le nom d'Ely. Tous les noms inscrits dans mon portable sont des surnoms que je leur donne, j'avoue que cela m'amuse beaucoup. J'appuie sur le bouton vert, pourquoi vert? je ne sais pas. Je me demande quand même pourquoi c'est vert? Encore une question idiote du style 'Pourquoi il fait jour?', question existentielle ou question bête.... Je ne le saurais jamais..... Et tant mieux pour moi! Je n'ai pas besoin qu'on se moque de mes bêtises!

J'entends la sonnerie. Elwing, Elwing, répond! On a besoin de toi! Et si elle ne répond pas, que vais-je faire? Que va-t-on faire? Non! Que vas-tu faire Andrew, na!

Driiiiiiing …

Pour une fois qu’elle faisait une bonne vraie grasse mat’ … Just kidding.. Elle n’en faisait jamais. Entre autres parce qu’elle n’arrivait pas à dormir, mais également parce qu’étrangement, elle trouvait toujours du boulot. Elle allait finir milliardaire, au moins ... Ou pas, parce que question dépenses, mine de rien ça faisait pas mal aussi. Aussi, quand le téléphone sonna, elle ne mis pas longtemps à décrocher. Une vie était peut-être en jeu, qui pouvait savoir ?

Diane. Mince alors, elle était retombée dans les vapes ? Avait fait une chute grave ? Son imagination commençant décidément trop à lui jouer des tours, elle prit l’appel et écouta. Ouf, il ne s’agissait « que » d’une demande de soins pour une dénommée « Prune » dont le poignet serait cassé, ou un truc du style. Bon. Après un coup d’œil à son agenda, elle décida qu’un détour par Fairy Dust était encore du domaine du raisonnable. Voire du très raisonnable, le seul rendez-vous pris étant bien plus tard dans la journée … Mais ça, ils n’étaient pas censés le savoir. Numéro 3 … Tiens, là-même où se déroulait un déménagement … Avait-ce un rapport ? Elle en aurait la réponse sur place.

On n’est jamais très discret quand on court, encore moins quand un chat blanc vous suit, et qu’un faucon vole au-dessus de vous. C’est pourtant comme ça qu’elle arriva quelques minutes plus tard après un sprint effréné –et quand même une petite aide magique, je n’irais pas jusqu’à parler de balai volant, mais …- Elle les repéra de loin, un attroupement autour d’un bazar en bois … entre autres. La jeune fille avait dû tomber et se faire mal. Une fois arrivée, elle reprit son souffle, le faucon allant se poser non loin sur une chaise, le chat blanc s’asseyant à ses pieds, et elle en profitant pour remettre bien ses vêtements, une éternelle bure noire. Chaud ? Non, pas du tout. Elle releva ensuite la tête. Tiens, trois visages connus. Elle salua Diane en premier puisque c’était elle qui l’avait appelée, puis Taini, et enfin Cold, saluant plus généralement ensuite les autres, la jeune fille blessée avec des glaçons autour du poignet –Prune ?- et un jeune homme qui devait avoir environ son âge non loin. Le propriétaire de la maison ? Andrew si sa mémoire était bonne … Qu’importe. Ses yeux revinrent au poignet de la demoiselle. Les premiers gestes avaient été assez bons de son avis, mais elle avait besoin d’en savoir plus. Régler tout ça par un sortilège n’était pas aussi aisé qu’il le paraissait à l’oral. Il fallait utiliser le bon, ou on risquait plus de mal que de bien.

« J’aimerais un bref résumé rapide, s’il vous plait, histoire de pas lancer un sortilège qui empire les choses au lieu de les améliorer. »

« Je ferais du mieux que je peux. » avait répondu la brune à la pauvre blessée.

Ausculter n’était jamais agréable. En valait pour preuve la remarque que se posait toute personne lorsque le médecin appuyait là où ça faisait le plus mal pour demander « ça fait mal quand j’appuie là ? ».
La magicienne apposa délicatement ses doigts sur la peau de la demoiselle avant de chercher un point chaud, la source de la douleur. Ce n’est qu’une fois qu’elle l’eut trouvé qu’elle commença à appuyé légèrement, mais assez pour sentir ce qui se passait en dessous.
C’était ce que Taini craignait, les muscles étaient douloureux, mais ce n’était ce qui la titillait le plus. Le trapèze (qui est un os dans ce cas-ci) était touché. Fêlé ou fracturé, Taini ne pouvait voir l’intérieur de Prune pour le savoir.

Elle relâcha la main de la jeune fille qu’elle continua de soutenir en la gardant dans la sienne.

« Ca n’a pas fait trop mal ? J’ai fait mon possible pour que ça soit le moins douloureux. » bredouilla-t-elle quand Diane revint un gant-bandage à la main. Taini observa le gant. Plutôt utile pour soutenir les poignets quant on fait du sport de combat en effet et ça soulageait parfaitement une petite entorse. Mais là, ce n’était pas uniquement musculaire, l’os aussi était mal en point.

« Désolée Diane. Vu la situation, bouger le poignet pour que sa main rentre dedans risque d’empirer la situation. »

Taini regarda de nouveau le gant puis Diane, se demandant bien pourquoi Diane pouvait avoir ça sur elle. Mais bon, ce n’était guère ses affaires et elle prit la canette qu’elle posa sur la serviette que cold venait de déposer sur la peau blanche de la blessée. Enfin, une canette vide puisqu’elle venait de l’ouvrir pour en vider la moitié du contenu pour éviter qu’elle ne pèse trop.

« Merci. »

Taini décala Prune à quelques mètres du barda de bois pour mieux l’aider à s’asseoir en tailleur ensuite, posant sa main sur sa cuisse.

« Comme ça, se sera plus facile lorsque le médecin arrivera. Et puis, ce serait bête que tu finisses par étouffer à avoir quelqu’un constamment contre toi alors qu’il fait si chaud. » sourit Taini, tentant de détendre la demoiselle qui semblait embarrassée de la situation.

Un petit blanc se fit tandis que tous attendait la venu du fameux médecin, enfin la puisque Diane s’était adressée à une femme. Femme au nom bien connue de Taini. Ainsi, les deux personnes qu’elle connaissait et qu’elle appréciait plutôt bien n’était pas inconnus entre elles. Bon à savoir.
Enfin elle arriva, calme, ne semblant avoir chaud malgré son long vêtement noir. Y avait-il de la magie là dessous ? Sans doute si l’on compare à la sueur qui coulait quelques minutes plus tôt sur le visage de Taini lorsqu’elle portait encore son sweat.

«Bonjour Elwing. Je me suis permise de l’ausculter tout à l’heure. De ce que j’ai pu sentir, les muscles ont accusés le coup et elle doit avoir une légère foulure. Mais c’est surtout le trapèze, à moins qu’il ne s’agisse du scaphoïde, qui est le plus touché. Je n’arrive pas à déterminé s’il s’agit d’une foulure ou d’une simple fêlure. J’aurais aimé pouvoir vous donner plus de détails, mais je n’ai pas encore énormément pratiqué pour pouvoir déterminer les choses très précisément. »

Taini lui sourit penaude. Plus pour elle-même que pour Elwing. Elle détestait être inutile et incapable de faire quoique ce soit seule et là, elle était un peu les deux à son goût.

« Je vous la confie. »

Joignant le geste à la parole, Taini se décala, offrant ainsi plus d’espace à la guérisseuse pour manœuvrer. Tiens d’ailleurs, le soin d’une fracture lui rappelait une série assez vieille qu’elle avait lue étant petite. Un sorcier avait le bras cassé et un autre avait voulu lui soigner grâce à un sort et lui avait supprimé tout les os.
Un frisson parcouru le dos de Taini et elle fixa Elwing. Non ! Non, Elwing paraissait capable elle, pas comme cet énergumène dans le roman et elle se rassura en attendant que la fée soit soignée.

Invité

Taini venait de l'ausculter, et lui demandait si cela n'avait pas été trop douloureux. Prune lui répondit d'un sourire, et vit une jeune femme aux cheveux blancs, et portant une longue robe noire (Prune se demanda si elle n'avait pas trop chaud comme ça) et vint prendre des nouvelles. Taini lui expliqua la situation et se décala afin que la jeune fille, qu'elle avait appelée Elwing. Prune s'avança donc et se présenta à la jeune femme.

- Bonjour, je m'appelle Prune, et c'est moi qui me suit cassée le poignet. J’espère que cela ne vous gêne pas de vous occuper de moi, je ne l'ai vraiment pas fait exprès. J'étais en train de marcher pour trouver un objet que je pouvais caser à l'intérieur de cette bibliothèque, j'ai glissée sur un objet et voilà le résultat. Heum, excusez-moi, je reviens tout de suite.

S'excusa-t-elle avant de se rendre chez Andrew. Elle avait remarqué que depuis que tout le monde s'était regroupé autour d'elle, il était resté à part. Elle fit bien attention à son poignet et sourit avant d'entamer la conversation.

- Sa va Andrew ? Depuis toute à l'heure t'es à part. Il faut faire quelque chose ?

Elle ne bougerai pas de là tant qu'il ne répondrait pas. La jeune fée ne supportait pas de voir les gens à part, cela lui rappelait trop ce qu'elle avait endurer sur Lymphéa.

Il y avait quelque chose d’étrange avec la nouvelle arrivante … Une certaine douceur, cachant un fond de lassitude. Et une neutralité … Tellement neutre que ça cachait forcément quelque chose. Mais je ne voulais pas me prendre un pain en pleine figure, alors je faisais comme si de rien n’était. Je la laissais discuter un peu avec les autres, regardant les animaux qui l’accompagnaient, un chat et un oiseau qui de race inconnue. Jolis, cela dit.

Je laissais les filles papoter quand Prune vint me demander si ça allait … Hum … Eh bien … Je lui souris gentiment.

« Oui, oui, ça va, merci. »

Avais-je l’air si ailleurs que ça ? Bon, d’accord, j’avais souvent l’air ailleurs, mais au point de venir me voir ? Oulah, ça n’allait pas du tout, je me complaisais dans l’anonymat, il ne faudrait pas que cela change. J’agrandis mon sourire en lui faisant signe de retourner voir cette ‘Elwing’ donc. Prénom très étrange par ailleurs, mais enfin entre Taini et Elwing, aucun ne ressemblait vraiment à un prénom, ne croyez-vous pas ? On se demande parfois à quoi pensent les parents –où les créateurs- et s’ils sont très nets et très sobres. Enfin là n’est pas le sujet. Je me levais et sortais à mon tour des gravats, emportant une chaise que je posais pour Prune que je faisais s’asseoir dessus, restant derrière un peu comme un garde du corps, n’ayant de toute façon et de toute évidence rien de mieux à faire pour l’instant.

Elle n’était pas tombée dans les pommes, mais à la limite, ça aurait mieux valu, car ça aurait fait moins mal. Elle était au lieu de ça tombée dans les décombres des meubles de la maison de monsieur, exhibitionniste apparemment à ses heures perdues, ou pas perdues d’ailleurs, qui pouvait savoir ce qu’il se passait dans cette maison entre quatre filles et un homme (c’est pas le nom d’un livre ça ? Ah non, quatre filles et un jean … Enfin si on considère qu’il ne porte à peu près que ça … Non, là je dérive, vous avez raison.) La jeune blessée s’était sauvée, à croire qu’elle ne pouvait voulait pas être soignée (j’ai hésité à mettre ‘sauvée’ mais ça aurait fait une répétition … en plus d’un jeu de mot vraiment foireux, d’autant plus qu’on a rarement vu un poignet cassé de cette manière mettre une vie en danger, à moins qu’il … Oui, là encore vous avez raison, je dérive.) Bref, Andrew la fit s’asseoir et Elwing s’approcha et s’agenouilla pour être à la bonne hauteur –merci Andrew !-, lui prenant délicatement la main de la main gauche et l’avant-bras de la main droite, s’efforçant au maximum d’éviter de toucher le poignet. Scaphoïde, trapèze, c’était donc le pouce à priori qui était touché. Foulure ou fêlure, elle penchait plus pour la fêlure. Si la jeune fille était tombée, et si l’os était touché, il y avait plus de chance. Elle opta donc pour un soin adapté, renforçant l’os touché et diminuant la douleur.

Et parce que je suis sûre que vous en mourez d’envie, je vais donc décrire ce sortilège. Sans incantation, hein, il est plus de minuit et j’ai pas la tête à ça, il permettait donc de ressouder les os momentanément et de les renforcer par magie en attendant leur cicatrisation naturelle accélérée là-aussi par magie. C’est quand même pratique la magie … Ça permet même de voler ! Bref, là n’est pas le sujet. Les paumes d’Elwing se mirent à lui légèrement, tout en chauffant un peu, mais sans brûler pour autant. Partant de chaque paume partirent des glyphes divers prenant une délicate et discrète lumière verte avant de devenir noirs puis de s’estomper, et enfin de s’effacer complètement (là vous avez commencé à vous douter que je fais juste du remplissage de lignes, hein ?) Ils se rejoignirent au niveau de la blessure, sur le côté de la main à la base du pouce, en une figure pouvant ressembler à la fois à une rose, un petit oiseau, un numéro six (je pourrais faire une liste longue comme le bras, là, mais je vais vous épargner) ou tout simplement un symbole mystique quelconque représentant la guérison, qui comme les autres finit par disparaître, les mains reprenant une allure normale.

Elle prit le gant de Diane, non loin, et l’enfila doucement autour de la main de Prune.

« Bon, je ne peux pas faire de miracles, mais dans quelques jours ça devrait être comme neuf. En attendant je vous conseille d’éviter des actions brusques et de porter des choses trop lourdes de cette main. »

Ce disant elle se releva et épousseta le bas de sa bure, enlevant le peu de poussière du sol qui s’y était agrippé. Elle jeta un coup d’œil à Andrew avant de se retourner vers Prune, la principale intéressée quand même.

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